Une caractéristique spécifique de cette pandémie, comme le mot le suggère, est sa portée mondiale et sa propagation rapide dans le monde entier. La plupart des pays sont maintenant touchés à des degrés divers par le virus, obligeant les gouvernements et les autorités locales à trouver des moyens urgents pour protéger leurs populations. 

Étant en contact constant avec nos partenaires locaux au Cambodge, en Indonésie, au Malawi, en Zambie, en Ouganda, en République Centrafricaine et en Colombie, nous savons qu’ils ont, eux aussi,  été soumis à de strictes restrictions et des mesures préventives. Certains de ces pays ont imposé une quarantaine au cours du mois de mars, tandis que d’autres appliquent principalement la distanciation sociale et ont fermé leurs écoles et autres lieux publics.

Cette crise a incité nos partenaires locaux à s’adapter rapidement à leur nouvelle réalité et à trouver de nouveaux moyens, afin de poursuivre leurs activités régulières tout en aidant les communautés au mieux de leurs capacités. La plupart ont dû annuler des rassemblements, des formations, des sessions d’études régulières et fermer les écoles communautaires. Ils ont donc adapté leur façon de travailler en ayant  recours à différentes plateformes en ligne, ce qui leur permet de continuer certaines de leurs activités tout en restant connectés. Naturellement, leurs plans et leurs objectifs ont dû être modifiés temporairement, mais ils restent néanmoins actifs, flexibles et positifs, même en ces temps de crise. 

De même, la situation économique s’est  détériorée dans certains pays, laissant de nombreux segments de la population dans l’insécurité alimentaire. Certains de nos partenaires, tels que FUNDAEC en Colombie ou Kimanya-Ngeyo Foundation en Ouganda, ont, de ce fait, encouragé les membres de leurs communautés à lancer des projets agricoles en identifiant diverses parcelles et jardins à cultiver dont l’ensemble de la communauté pourrait bénéficier et qui permettraient notamment de se préparer à d’éventuelles pénuries alimentaires. De plus, nos partenaires collaborent avec les autorités locales et autres membres actifs de leur communauté, tels que les enseignants ou les parents, afin de sensibiliser la population comment  prévenir la propagation du virus. En Centrafrique par exemple, les étudiants du P.A.S. ont préparé des brochures et ont rendu visite à plus d’une centaine de personnes dans leur région pour les informer sur les mesures préventives. 

 

Voici quelques extraits des messages reçus de nos partenaires :  

« Ils [les participants du P.A.S.] ont rendu visite à 112 personnes de 26 familles. Ils se sont rendus compte de la nécessité d’éduquer leur entourage. L’ignorance et la diffusion de mauvaises informations sont des  obstacles à l’application des gestes de protection. » Fondation Ahdieh en Centrafrique, avril 2020.

« Les coordinateurs des groupements, en collaboration avec les enseignants dans les communautés, travaillent en permanence avec les parents pour s’assurer que les enfants appliquent toujours les mesures sanitaires que les écoles encouragent. Bien que l’eau potable soit un défi en milieu rural au Malawi, nous encourageons les parents à se laver les mains régulièrement pour éviter les maladies. »  Fondation Bambino au Malawi, avril 2020.

 

Ces nouvelles montrent des exemples encourageants sur la manière comment les organisations et les individus à travers le monde font de leur mieux pour aider les membres de leur communauté et les personnes les plus vulnérables et ce même dans ces moments difficiles. Leur dévouement à aider en toutes circonstances est une véritable source d’inspiration

À Unity Foundation, nous nous accrochons à l’espoir et à la certitude que le monde sortira plus fort de cette crise avec d’innombrables apprentissages à mettre en œuvre, renforçant notre unité et notre entraide.

Nous restons en contact avec ces ONG locales et nous soutenons leurs efforts.