Conclusion fructueuse de l'évaluation de notre accord-cadre en collaboration avec le MAEE et Baastel.
Après presque six mois de travail intense avec les Services d’évaluation et ONGD du Ministère des Affaires étrangères et européennes (MAEE) et le Groupe-conseil Baastel, nous avons récemment conclu une évaluation très enrichissante et fructueuse de notre accord-cadre. Le MAEE, dans le cadre du programme pluriannuel de son département d’évaluation et conformément aux conditions générales régissant les relations contractuelles entre le ministère et les ONG, entreprend périodiquement des évaluations externes des différentes ONGs cofinancées au Luxembourg.
Réunion finale pour la présentation et l’analyse du rapport, avril 2023, du haut à gauche au bas à droite: Angela Roldán (UF), Jade Pichard (Baastel), Sylvie dos Santos (MFEA), Marie-Claude Rioux (Baastel), Fernand Schaber (UF), Luna Congo (UF), Thierry Lippert (MAEE), Steve Engel (MAEE).
Dès le début de ce processus qui a débuté en novembre de l’année dernière et s’est achevé en avril, le MAEE a conçu cette évaluation comme « un accompagnement de Unity Foundation ». L’esprit dans lequel elle a été menée a toujours été celui de l’apprentissage et du « renforcement continu et mutuel des capacités », tant pour nos partenaires locaux que pour nous-mêmes. Bien qu’il s’agisse d’un exercice très intense, leur approche correspondait parfaitement à nos principes et à notre mode de fonctionnement, ce qui a créé une atmosphère très positive tout au long de notre collaboration avec les équipes du MAEE et de Baastel.
Sous la coordination de Baastel, nous avons pu avec nos partenaires, réfléchir en profondeur à différents sujets tels que la performance de nos organisations, l’efficacité des différentes interventions et leurs résultats, l’impact qu’elles ont sur les bénéficiaires et l’intégration des thématiques transversales de la Coopération luxembourgeoise dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord-cadre, pour n’en citer que quelques-uns.
Quelques images des écoles communautaires.
L’évaluation a été réalisée par le biais d’un examen approfondi de la documentation, d’une série de réunions et d’entretiens virtuels ainsi que des visites sur le terrain. Tous nos partenaires, à l’exception de Kimanya (en raison de contraintes budgétaires), ont bénéficié de la visite d’évaluateurs locaux, avec l’évaluatrice principale de Baastel, Mme Marie-Claude Rioux, s’étant rendue en Zambie. Avec environ 400 entretiens et réunions avec l’équipe de UF au Luxembourg, nos six partenaires locaux, des coordinateurs nationaux, régionaux et locaux, des enseignants, des comités des écoles communautaires, des parents, des étudiants du P.S.A, des tuteurs et des dirigeants locaux, Baastel a été en mesure de produire un rapport clair et bien structuré.
D’une part, il est extrêmement utile et enrichissant de voir comment certaines des conclusions s’alignent et confirment nos propres questions d’apprentissage. D’autre part, l’exercice nous a permis d’identifier de nouveaux domaines à améliorer. Par exemple, il a été vraiment enrichissant de voir comment l’évaluation a pu mettre en évidence objectivement l’impact positif dans les communautés et le point de vue des bénéficiaires, de la composante morale intégrée dans les différents programmes, amenant une cohérence entre les dimensions matérielles et morales du développement. En même temps, l’évaluation nous a fait prendre conscience de la nécessité d’améliorer notre communication et de clarifier davantage nos messages.
Quelques images du programme de préparation pour l’action sociale (P.A.S.).
Nous tenons à exprimer notre profonde gratitude à l’équipe de Baastel pour ses efforts dans la réalisation de l’évaluation, son soutien et sa collaboration amicale, toujours caractérisée par le respect mutuel et l’ouverture d’esprit. De même, nous tenons à remercier les représentants du ministère pour leur accompagnement attentif et réfléchi dans ce processus, qui nous a fourni, ainsi qu’à nos partenaires, de nombreuses pistes de réflexion et d’action pour accroître l’efficacité et l’impact de nos efforts. Nous sommes impatients d’utiliser le rapport comme un outil pour guider et faire avancer notre réflexion, ainsi que pour mettre en œuvre ce que nous estimons être les recommandations les plus importantes.